Posts Tagged ‘suicide’

Pensée du 25 mars 11

« Le droit individuel au suicide, cela se discute, le droit au suicide de l’humanité, cela ne se discute pas ».

Hans JONAS, Principe Responsabilité.

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GRILLE DE LECTURE

Hans Jonas, en pensant la technoscience dans la démesure de sa production voit que l’humanité tout entière est menacée, elle court un danger. La menace plane sur la vie de l’homme individuel et sur celle de l’humanité puisque les dégâts collatéraux de l’agir ultra-technologique de l’homme sont de plus en plus importants. Le technoscientique est en train de risquer sa vie et celle de tous ceux qui partagent les mêmes conditions d’existence que lui, ceux qui sont dans une même communauté de vie que lui. La vie de tous est pariée. Mais le pari ne concerne que soi, en ce sens que l’on ne peut risquer que ce qui nous est propre. L’on ne doit pas risquer quelque chose qui appartient aux autres. C’est pourquoi, le suicide qui est toujours un fait personnel peut se décider par celui qui veut s’ôter la vie. Lui-même réfléchit, voit les contours de son action et peut décider de l’assumer. C’est dans ce sens que Hans Jonas entend la discussion permise en ce qui concerne le suicide personnel, individuel. Vouloir se suicider, c’est vouloir délibérément s’enlever la vie. L’homme qui vit a la vie en propre, comme une propriété. On dirait qu’il est le « propriétaire » de sa propre vie.

L’humanité dépasse l’homme individuel, c’est une entité plus large qui englobe toute l’existence humaine. L’homme ressemble à une goutte d’eau dans cette mer de l’humanité. L’homme ne peut donc pas risquer la vie de toute une masse de gens. L’humanité n’est pas une personne qui peut décider de s’enlever la vie, de risquer, de parier sur quelque chose qui lui est propre. On ne peut donc discuter du suicide de l’humanité. Le suicide d’une collectivité ne peut être décidé par quelqu’un. Seule la collectivité a les droits de cession et de leg sur ses biens, ses affaires, sur ses acquis, bref, sur ce tout ce qui lui appartient et dont elle peut jouir à son aise, à sa guise. Droits et obligations à l’égard de l’autre, à l’égard de tout ce qui le fait, à l’égard de tout ce qu’il a et de tout ce qu’il est sont soulignés ici. L’éthique des relations humaines est ici revalorisée.

Aristide BASSE, op

Pensée du 18 avril 10

« Le droit individuel au suicide, cela se discute, le droit au suicide de l’humanité, cela ne se discute pas ».

Hans JONAS, Principe Responsabilité.

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GRILLE DE LECTURE

Hans Jonas, en pensant la technoscience dans la démesure de sa production voit que l’humanité tout entière est menacée, elle court un danger. La menace plane sur la vie de l’homme individuel et sur l’humanité puisqu’il y a une importance des dégâts collatéraux de l’agir ultra-technologique de l’homme. Le technoscientique est en train de risquer sa vie et celle de tous ceux qui partagent les mêmes conditions d’existence que lui, ceux qui sont dans une même communauté de vie que lui. La vie de tous est pariée.

Mais le pari ne concerne que soi. L’on ne peut risquer que ce qui nous est propre. L’on ne doit pas risquer quelque chose qui appartient aux autres. C’est pourquoi, le suicide qui est toujours un fait personnel peut se décider par celui qui veut s’ôter la vie. Lui-même réfléchit, voit les contours et peut décider. C’est dans ce sens que Hans Jonas pense la discussion sur quelque suicide personnel, individuel. Vouloir se suicider, c’est vouloir délibérément s’enlever la vie qui est une propriété. L’homme qui vit a la vie en propre. On dirait qu’il est le « propriétaire » de sa propre vie.

L’humanité dépasse l’homme individuel, c’est une entité plus large qui englobe tout. On dirait que l’homme est une goutte d’eau dans cette mer de l’humanité. Et donc l’homme ne peut risquer la vie de toute une masse de gens. L’humanité n’est pas une personne qui  peut décider de s’enlever, de risquer, de parier quelque chose qui lui est propre. On ne peut donc discuter du suicide de l’humanité. Le suicide d’une collectivité ne peut être décidé par quelqu’un. Seule la collectivité a des droits sur ses biens, ses affaires, sur ses acquis, bref, sur ce tout ce qui lui appartient et dont elle peut jouir à son aise, à sa guise. Droits et obligations à l’égard de l’autre, à l’égard de tout ce qui le fait, à l’égard de tout ce qu’il a et de tout ce qu’il est  sont soulignés ici. L’éthique dans les relations, dans les faires, dans les actes est ici revalorisée.

fr Aristide BASSE, op

Pensée du 13 février 10

« Les devoirs envers soi-même et ceux envers la société, obligeant l’homme à respecter sa propre vie, le suicide ne pouvait qu’être assimilé à un acte indigne. »

Gilles LIPOVETSKY, Le crépuscule du devenir

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GRILLE DE LECTURE

L’homme est une histoire sacrée, la vie est sacrée. Elle est sacrée parce qu’elle ne nous appartient pas. Nous sommes peut-être d’accord qu’en un moment de l’histoire, nous nous surprenons entrain de vivre. Nous assistons à notre naissance sans en avoir été conscient. L’instant où commence notre vie nous échappe toujours. Nous vivons mais sans jamais savoir ce que c’est que la vie, parce qu’elle est transcendance, elle est une invisibilité fondamentale. N’étant pas l’auteur de notre vie, pour le simple fait de n’en avoir pas été l’auteur en son temps, nous avons cette obligation morale de la respecter. Respecter la vie c’est aussi respecter son auteur. Le suicide est un acte indigne, il fait croire que dans notre entourage, personne ne pouvait nous sortir de la tourmente dans laquelle nous étions empêtré. Il est une injure pour la société. Le suicide prive la société de nos services. Il est un manquement grave au devoir humain et social qu’est vivre simplement.

L’homme ne peut pas pour quelques atrocités de la vie se donner le pouvoir de s’ôter la vie. Nous vivons mais la vie ne nous appartient pas. La chose la plus noble et la plus digne pour un homme est de prendre les moments noirs de son histoire comme la phase négative d’une seule vie. L’homme doit donner sens à sa souffrance. La souffrance vient dire que nous sommes des êtres factuels, limités. Puisqu’il n’y a pas de vie sans les douleurs de l’enfantement, l’homme est appelé à vivre son épreuve existentielle comme un moment de la totalité de la vie.

Mervy Monsoleil AMADI, op

Pensée du 12 novembre 09

« Le droit individuel au suicide, cela se discute, le droit au suicide de l’humanité, cela ne se discute pas ».

Hans JONAS, Principe Responsabilité.

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GRILLE DE LECTURE

Hans Jonas, en pensant la technoscience dans la démesure de sa production voit que l’humanité tout entière est menacée, elle court un danger. La menace plane sur la vie de l’homme individuel et sur l’humanité puisqu’il y a une importance des dégâts collatéraux de l’agir ultra-technologique de l’homme. Le technoscientique est en train de risquer sa vie et celle de tous ceux qui partagent les mêmes conditions d’existence que lui, ceux qui sont dans une même communauté de vie que lui. La vie de tous est pariée.

Mais le pari ne concerne que soi. L’on ne peut risquer que ce qui nous est propre. L’on ne doit pas risquer quelque chose qui appartient aux autres. C’est pourquoi, le suicide qui est toujours un fait personnel peut se décider par celui qui veut s’ôter la vie. Lui-même réfléchit, voit les contours et peut décider. C’est dans ce sens que Hans Jonas pense la discussion sur quelque suicide personnel, individuel. Vouloir se suicider, c’est vouloir délibérément s’enlever la vie qui est une propriété. L’homme qui vit a la vie en propre. On dirait qu’il est le « propriétaire » de sa propre vie.

L’humanité dépasse l’homme individuel, c’est une entité plus large qui englobe tout. On dirait que l’homme est une goutte d’eau dans cette mer de l’humanité. Et donc l’homme ne peut risquer la vie de toute une masse de gens. L’humanité n’est pas une personne qui  peut décider de s’enlever, de risquer, de parier quelque chose qui lui est propre. On ne peut donc discuter du suicide de l’humanité. Le suicide d’une collectivité ne peut être décidé par quelqu’un. Seule la collectivité a des droits sur ses biens, ses affaires, sur ses acquis, bref, sur ce tout ce qui lui appartient et dont elle peut jouir à son aise, à sa guise. Droits et obligations à l’égard de l’autre, à l’égard de tout ce qui le fait, à l’égard de tout ce qu’il a et de tout ce qu’il est  sont soulignés ici. L’éthique dans les relations, dans les faires, dans les actes est ici revalorisée.

fr Aristide BASSE, op

Pensée du 11 novembre

NUL N’ENTRE ICI S’IL N’EST GEOMETRE>>>

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Pensée du 22 octobre

« Les devoirs envers soi-même et ceux envers la société, obligeant l’homme à respecter sa propre vie, le suicide ne pouvait qu’être assimilé à un acte indigne. »

Gilles LIPOVETSKY, Le crépuscule du devenir

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GRILLE DE LECTURE

L’homme est une histoire sacrée, la vie est sacrée. Elle est sacrée parce qu’elle ne nous appartient pas. Nous sommes peut-être d’accord qu’en un moment de l’histoire, nous nous surprenons entrain de vivre. Nous assistons à notre naissance sans en être conscient. L’instant où commence notre vie nous échappe toujours. Nous vivons mais sans jamais savoir ce que c’est que la vie, parce qu’elle est transcendance, elle est une invisibilité fondamentale. N’ayant pas été auteur de la vie, pour le simple fait de ne pas en être l’auteur, nous avons cette obligation morale de la respecter. Respecter la vie c’est aussi respecter son auteur.

L’homme ne peut pas pour quelques atrocités de la vie se donner le pouvoir de s’ôter la vie. Nous vivons mais la vie ne nous appartient pas. La chose la plus noble et la plus digne pour un homme est de prendre les moments noirs de son histoire comme la phase négative d’une seule vie. L’homme doit donner sens à sa souffrance. La souffrance vient dire que nous sommes des êtres factuels, limités. Puisqu’il n’y a pas de vie sans les douleurs de l’enfantement, l’homme est appelé à vivre son « calvaire » comme un moment de la totalité de la vie.

Mervy Monsoleil AMADI, op

Pensée du 21 octobre

NUL N’ENTRE ICI S’IL N’EST GEOMETRE

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